Fatiha Gas, nommée Présidente de Quelques Femmes Du Numérique

ESIEA : École d'ingénieurs du monde numérique

Fatiha Gas, nommée Présidente de 

Quelques Femmes Du Numérique

 

Directeur du campus de Paris de l’ESIEA, Fatiha Gas poursuit son action en faveur de la féminisation des professions du numérique en devenant Présidente d’une association dont l’action promeut l’image des femmes dans les métiers liés aux nouvelles technologies afin de changer les mentalités du secteur.
 
Fatiha Gas, nommée Présidente de Quelques Femmes Du Numérique
 

L’ESIEA, école d’ingénieurs du monde numérique, affirme à nouveau son positionnement en faveur des femmes, trop peu nombreuses à s’investir dans les carrières liées à l’informatique et aux nouvelles technologies. En effet, en dépit du développement exponentiel de ce secteur, elles n’y occupaient encore que 27,2% des postes en 2015.


L'école, au travers de Fatiha Gas, Directeur du Campus de Paris, s’impliquera cette fois auprès de l’Association QFDN (Quelques Femmes du Numérique). Récemment nommée Présidente de l’association, Fatiha Gas mènera, dans un premier temps, une série d’actions en direction des jeunes filles, destinées à leur ouvrir grand les portes de catégories de métiers dont certains sont peu familiers ou manquent d’attractivité à leurs yeux.
 

 Toujours centrale : la question de l’image professionnelle des femmes 


Nouvellement créée en juillet 2016, l’association QFDN possède la particularité de s’être formée autour d’un projet photographique visant à donner une véritable image aux femmes exerçant dans le monde numérique. Bien que nombreuses à y travailler, elles demeurent peu visibles et peu mises en avant, ce qui contribue à entretenir une vision masculine des métiers liés à l’informatique.


Près de 600 femmes font aujourd’hui partie de ce projet :

  • ministres,
  • députées,
  • membres de comités exécutifs de grands groupes ou entrepre­neuses,
  • présidentes d'association,
  • associées de fonds d'investissement,
  • actrices de l'écosystème de l'innovation numérique.

La diversité de leurs origines, formations, nationalités, parcours, âges, fonctions ou entreprises se veut une démonstration éclatante des multiples façons de travailler dans l’industrie innovante et en pleine croissance du numérique.


 Faire passer un message fort grâce à l’image 


Une exposition des portraits photographiques de 12 femmes issues de QFDN a été inaugurée à Bercy en présence d'Axelle Lemaire le 7 septembre 2016 ; parmi elles : Eugénie Vinet, étudiante à l’ESIEA.
« L’objectif de cette initiative est de changer les mentalités, de lutter contre des stéréotypes qui se figent très tôt et de renforcer l’attractivité des métiers du numérique auprès des jeunes femmes – déclare Fatiha Gas, Directeur du campus de Paris de l’ESIEA – QFDN possède aussi la particularité de ne pas être une association 100% féminine. Son conseil d’administration compte des personnalités comme Gerald Karsenti, Directeur général de HP France et Mehdi Houas, PDG et cofondateur de Talan, tous deux fortement investis en faveur des femmes, des figures dont la présence et l’action contribuent à envoyer un message fort ».


 Des actions en direction de la jeunesse


Inciter les jeunes générations à se projeter dans des métiers d’avenir, des métiers de passion, bien loin de l’image qu’en renvoient aujourd’hui les magazines professionnels et les représentations du monde du travail passe par des actions concrètes que Fatiha Gas souhaite mener dès le collège.

Des guides seront ainsi réalisés à destination des collégiennes et lycéennes ; ils proposeront de courtes histoires, des explications concernant certains métiers du numérique, des portraits de jeunes femmes exerçant une profession dans les domaines techniques, etc.
« Les jeunes femmes accèdent nombreuses aux études supérieures et sont pourtant peu représentées dans les écoles d’ingénieurs, ce qui les prive de l’accès à des métiers porteurs. Leur montrer des exemples qui leur parlent, évoquer les parcours de jeunes femmes qui leur ressemblent, c’est aussi leur donner une chance de ne pas manquer les opportunités de la révolution numérique. Enfin, cette révolution ne peut se passer des femmes à l’heure où les besoins en compétences vont croissant »conclut Fatiha Gas. ­­

 

 

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