Sup'Biotech - "Ils font avancer la recherche" Saison 4

Sup'Biotech - "Ils font avancer la recherche" Saison 4

 

Sup'Biotech, l'école supérieure spécialisée en biotechnologies de IONIS Education Group, présente en partenariat avec l'Institut Pasteur, la quatrième saison de « Ils font avancer la recherche », consacrée aux chercheurs de l'Institut.

Tous les mois, un nouvel épisode vidéo vous sera proposé. Ces formats courts - environ 3 min - permettent aux chercheurs issus des différents laboratoires de l'Institut d'exposer de façon simple et accessible les sujets de leurs travaux.

 

Série vidéo « Ils font avancer la recherche » - Saison 4

 

 

Épisode 7 : La tuberculose

Brigitte Gicquel

 

La tuberculose est l'une des maladies infectieuses les plus meurtrières, elle cause près de 2 millions de morts dans le monde chaque année. Dans cet épisode, Brigitte Gicquel explique les mécanismes de développement et symptômes de la maladie et présente le travail de son unité sur la recherche de nouveaux vaccins.

 

 

Épisode 6 : Imagerie 3D

Marie-Christine Prevost, responsable de la plate-forme de Microscopie électronique à l'Institut Pasteur

 

Qu'est-ce que la plate-forme de microscopie ultrastructurale ?

La microcopie ultrastructurale (électronique) est un outil de pointe de l'imagerie 3D. Les chercheurs de l'Institut l'utilisent principalement pour avancer sur les processus biologiques infectieux et pour analyser des échantillons à l'échelle structurale.

 

Quels types de microscopes comprend la plate-forme ?

  • 3 microscopes électroniques à transmission,
  • 2 microscopes électroniques à transmission pour les images de routine,
  • 1 microscope électronique à haute résolution pour les molécules.

En fonction de la taille de l'échantillon à observer, l'échelle de grandissement varie.

 

Dans quelles mesures l'imagerie fait avancer la recherche ?

Depuis l'ouverture de la commercialisation du microscope en 1949, la résolution a été multipliée par 20.

 

Si l'on prend l'exemple du VIH, le microscope a permis de :

  • visualiser pour la première fois le virus,
  • travailler sur le processus infectieux,
  • participer à la mise en place des médicaments antirétroviraux.

 

2 approches sont distinguées pour la préparation des échantillons :

  • à température ambiante (par fixation chimique),
  • à basse température (congélation haute pression ou par immersion).

 

Dans l'avenir, les chercheurs pourront franchir une nouvelle étape lorsque la microscopie permettra de visualiser l'atome.

 

 

Épisode 5 : L'hépatite C

Eliane Meurs dirige l’Unité Hépacivirus et immunité innée à l'Institut Pasteur

 

Le virus de l’hépatite C, agent majeur des hépatites post-transfusionnelles, touche environ 130 à 170 millions de personnes dans le monde.

Dans cet épisode, Eliane Meurs présente le travail de son unité sur l’étude des voies de signalisation du virus et la recherche de nouveaux traitements moins lourds et moins longs en insistant sur des obstacles tels que les nombreux génotypes du virus.

 

 

Épisode 4 : Le paludisme

Robert Ménard, responsable de l'Unité de biologie et génétique du paludisme à l'Institut Pasteur

 

Qu'est-ce que le paludisme ?

Le paludisme est l'une des 3 maladies infectieuses les plus meurtrières dans le monde avec le sida (visualiser l'épisode 2 de la saison 3) et la tuberculose (rendez-vous pour l'épisode 7 en mai).

Cette maladie est transmise, principalement dans les zones intertropicales, par un genre de moustiques, les anophèles.

 

2 formes cliniques majeures de la maladie sont identifiées.

  • Les formes simples se traduisent par des poussées de fièvre, des sensations de froid et des sueurs profuses.
  • Les formes compliquées se traduisent en plus par des signes neurologiques quipeuvent engendrer le coma puis la mort (jusqu'à 1 million de décès par an).

 

Quels sont les traitements ?

  • Traitement curatif (une fois le patient infecté)
  • Traitement préventif

A commencer juste avant le départ et arrêter après le retour

Trouver de nouvelles molécules est une priorité de l'Institut Pasteur, les parasites sont tout d'abord devenus résistants à la quinine et depuis quelques années à l'artémisinine, la molécule la plus utilisée dans les traitements préventifs.

 

Quels sont les objectifs de l'Institut Pasteur?

La recherche se concentre principalement sur la phase dite pré-sanguine; c'est-à-dire entre la piqure et l'arrivée du parasite dans le sang.

 

  • A. Aspects fondamentaux
    • Comment le parasite se déplace dans les tissus ?
    • Comment il rentre dans les cellules ?
    • Comment il échappe au système immunitaire de l'hôte ?

 

  • B. Aspects appliqués
    • Trouver de nouvelles cibles thérapeutiques
    • Élaborer de nouveaux médicaments et vaccins

 

 

Épisode 3 : La mucoviscidose

Lhousseine Touqui, responsable de l'Unité Défense innée et inflammation à l'Institut Pasteur

 

Qu'est-ce que la mucoviscidose ?

La mucoviscidose est une maladie génétique héréditaire grave qui impacte la production du mucus, sous l'effet de la mutation celui-ci devient visqueux et abondant. Ce changement de viscosité facilite les infections bactériennes (principalement dans les voies aériennes) qui se transforment en infections chroniques et provoquent à terme des lésions pulmonaires irréversibles.

 

Maladie récessive létale, la mucoviscidose est transmise à l'enfant uniquement si les deux parents sont porteurs du gène défectueux. 6 000 cas sont recensés en France et l'espérance de vie moyenne est d'une quarantaine d'année.

 

Quels sont les objectifs de l'Institut Pasteur dans ce domaine ?

Actuellement, aucun traitement ne permet de lutter efficacement contre la maladie.

Ce laboratoire axe principalement ses recherches sur les atteintes pulmonaires, principale cause de morbidité ou de mortalité chez les patients.

 

2 axes de recherche

  • Bloquer la production abondante de mucus
  • Traiter les infections bactériennes

Les bactéries devenant résistantes aux antibiotiques, l'Institut Pasteur a identifié des protéines dans les poumons qui ont des propriétés bactéricides.

 

En quoi les biotechnologies aident-elles la recherche ?

Les biotechnologies servent à fabriquer les molécules (protéines) identifiées chez les patients.

Avec pour objectif que ces molécules deviennent un médicament potentiel pour guérir de la mucoviscidose.

 

 

Épisode 2 : Le chikungunya

Marc Lecuit, responsable de l'unité biologie des infections à l'Institut Pasteur

 

Qu'est-ce que le chikungunya ?

Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale provoquée par un virus, transmis à l'homme par des piqûres de moustiques (type Aedes, transmetteur également de la dengue).

Les symptômes liés à cette infection :

  • forte fièvre,
  • douleurs articulaires et musculaires,
  • possibilité d'éruption cutanée.

 

Historique

  • Découverte du virus en Afrique dans les années 50
  • Forte épidémie en 2005 à l'ile de La Réunion, 1/3 de la population touchée
  • Décembre 2013, début d'épidémie à Saint-Martin (Antilles)

 

Marc Lecuit met en avant l'émergence de ce virus dans de nouvelles zones, due au réchauffement climatique et à la croissance des échanges mondiaux.

Il rappelle l'importance de l'approche préventive (éviter de se faire piquer dans les zones à risques), le traitement curatif n'existant pas.

 

Quels sont les objectifs de l'Institut Pasteur dans ce domaine ?

L'Institut Pasteur travaille sur l'étude des mécaniques de réplication du virus afin d'identifier des molécules et développer des approches thérapeutiques qui pourraient permettre de traiter l'infection.

 

Quel est le rôle des biotechnologies ?

Les biotechnologies dans cette unité de recherche permettent de faire appel à 2 types de techniques avancées :

  • l'imagerie, suivre en temps réel l'infection au sein de la cellule,
  • le screening à haut débit, bloquer la fonction des gênes de la cellule un par un pour étudier leurs contributions à la réplication.

 

 

Épisode 1 : Cellules souches post-mortem

Fabrice Chrétien, responsable de l'unité d'histopathologie humaine et modèle animaux à l'Institut Pasteur.

 

Qu'est-ce qu'une cellule souche ?

Les tissus adultes hébergent des cellules souches qui jouent un rôle très important quand le tissu est lésé en lui permettant de se régénérer.

 

 

Pourquoi s'y intéresser après le décès d'un individu ?

Découverte importante faite à l'Institut Pasteur :

les cellules souches restent en vie 17 jours après la mort, particulièrement celles localisées dans les muscles et la moelle osseuse. Cette avancée a permis notamment de comprendre le rôle majeur de l'environnement dont l'oxygène.

 

Privées d'oxygène, les cellules souches s'endorment et leur métabolisme cesse de fonctionner.

Pour comprendre, l'Institut Pasteur module l'environnement à l'aide d'oxygène (ou autres gaz) pour garder les cellules en vie et étudier leur comportement.

 

Quel est l'impact des biotechnologies dans cette unité de l'Institut Pasteur ?

Les biotechnologies offrent la possibilité de travailler sur de nouvelles technologies d'imagerie de cellules souches en laboratoire.

L'intérêt premier est de mieux comprendre le comportement d'une cellule souche pour faire progresser la recherche fondamentale. Ces nouvelles informations pourront dans l'avenir être une source pour la thérapie cellulaire.

 

 

Pour Sup'Biotech, à l'initiative du projet, c'est une façon de soutenir l'Institut Pasteur en créant avec lui de nouveaux outils de communication et d'accroître la culture scientifique de ses étudiants initiant ainsi des recherches plus approfondies sur les sujets présentés.

Cette collaboration permet à l'Institut Pasteur d'informer le grand public, sur les sujets de recherche de ses équipes. C'est un moyen de vulgarisation scientifique nécessaire pour l'Institut étant donné qu'une meilleure connaissance de ses activités permet également de mieux comprendre l'utilisation qui est faite des dons. En 2012, le don représentait environ 23,7% du budget de l'Institut Pasteur.

 

> A VISITER :

 

Haut de Page