Jeunes porteurs de projet : Glowee et CeleScreen lauréats de l'édition 2015 du concours Genopole

Concours Genopole 2015

 

Jeunes porteurs de projet :

Glowee et CeleScreen lauréats de l'édition 2015

du concours Genopole

 

Le concours Genopole récompense chaque année les meilleures innovations biotechnologiques dans les domaines de l’environnement, de l’agro-alimentaire et de l’industrie.

Glowee, premier prix, et CeleScreen, prix spécial Potentiel industriel et commercial, sont les deux lauréats du 5e concours Genopole, annoncés mercredi 2 décembre, au Village by CA.

Ces deux start-up de biotechnologies innovantes sont portées par deux jeunes femmes de 25 ans, Sandra Rey et Camille Hetez, qui manifestent toutes deux une sacrée dose de détermination et d’énergie ! 

Glowee et CeleScreen lauréats de l'édition 2015 du concours Genopole

De gauche à droite, l’équipe CeleScreen : Caroline Bielawski, chef de projet R&D, Valentin Beuchillot, assistant marketing, Maxime Lelièvre, co-fondateur et business developer, Camille Hetez, présidente et co-fondatrice, puis Sébastien Duprat de Paule, directeur R&D de Chimex, Gilles Defrel, ingénieur R&D de Glowee, Philippe Beauregard, avocat à Brunswick, Sandra Rey, présidente et co-fondatrice de Glowee, Samuel Juillot CSO de Glowee, Naceur Tounekti, directeur général adjoint de Genopole, Geoffroy de Bérail, COO de Glowee.

 

 Premier prix d’une valeur de 100 000 euros : Glowee invente la lumière sans électricité !

C’est en regardant une émission sur les fonds marins que l’idée lui est venue  ! Alors élève en master de design industriel à Strate, école de Design, Sandra Rey avait un projet étudiant à mener sur le thème de la biologie de synthèse. Et si la bioluminescence, cette capacité qu’ont 90% des espèces des abysses à produire de la lumière, pouvait servir à éclairer nos villes ? Eclairer sans électricité ! Idée de génie que Sandra Rey s’est employée à concrétiser. Un an et demi plus tard, démarrent les premiers tests en laboratoire. Puis la R&D s’est développée au CEA (commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) de Fontenay-aux-Roses.

Le principe ? Cultiver des bactéries non-pathogènes pourvues des propriétés bioluminescentes des calamars et les insérer dans une coque en résine organique, aux formes variables selon les besoins. Le premier prototype sera montré la semaine prochaine dans le cadre de la COP21 : un autocollant capable de produire de la lumière durant toute une nuit ! Installation éphémère qui augure de réalisations de plus grande envergure. Glowee a l’ambition de réinventer l’éclairage urbain. En proposant une solution biotechnologique, émettrice de peu de pollution lumineuse et de CO2, Glowee répond notamment aux besoins des commerces dont l’éclairage électrique nocturne est interdit depuis 2013.

 

Sandra Rey, présidente et fondatrice de Glowee  : « Gagner le concours Genopole va nous permettre de rencontrer les bons acteurs, d’intégrer un environnement biotechnologique et de bénéficier d’un label reconnu pour nous développer davantage. On est ravis. Le prix Genopole est notre première reconnaissance scientifique. Il apporte une validité sur le plan Recherche, ce qui est très important pour nous ! ». 

Naceur Tounekti, directeur général adjoint de Genopole : « Le jury a décidé d’attribuer le premier prix à Glowee car la société porte un projet très ambitieux, innovant et original, qui va permettre de conquérir de nouveaux marchés, avec des défis technologiques importants impliquant plusieurs axes de recherche développés au sein du biocluster Genopole dont notamment la biologie de synthèse ».

 

 

 Prix spécial d’une vaeur de 50 000 euros Potentiel industriel et commercial : CeleScreen lève un frein à l’innovation cosmétique !

Camille Hetez qui fêtait ses 25 ans le jour de la remise des prix du concours Genopole, est titulaire d’un double diplôme en biotechnologie, marketing et entrepreneuriat à l’École Sup’Biotech. Dans le cadre de ses études d’ingénieur, elle entre en relation avec le professeur Philippe Manivet, inventeur d’une nouvelle méthode d’évaluation de la toxicité des molécules. Ils sont rejoints en 2015 par Maxime Le Lièvre, directeur commercial et marketing. CeleScreen ouvre l’horizon de l’industrie cosmétique et lève un frein à l’innovation ! Soumise depuis 2013 à une interdiction européenne de tester tout nouveau principe actif sur des animaux vertébrés, l’industrie cosmétique trouve une solution alternative grâce à l’innovation de CeleScreen.

La technologie ? L’optimisation du potentiel du ver Caenorhabditis Elegans, bien connu de la communauté scientifique pour son homologie avec l’Homme, mais qui n’absorbe que 5% des molécules du marché. CeleScreen porte à 100% sa capacité d’absorption et propose ainsi une gamme de tests manquants sur le marché (reprotoxicité, tératogénicité, toxicité à dose répétée). « Les industriels du secteur cosmétique peuvent nous adresser les molécules qu’ils souhaitent tester, précise Camille Hetez, Grâce à la plate-forme que nous avons développée, nous serons en mesure de leur répondre s’ils peuvent les utiliser ou si au contraire, elles s’avèrent toxiques et à quelles doses ». CeleScreen prévoit dans les mois à venir de finaliser les essais techniques afin de lancer la pré-commercialisation fin 2016.

 

Camille Hetez, présidente et co-fondatrice de CeleScreen : « On est vraiment heureux d’avoir ce prix ! Déjà ce soir, lors de la cérémonie de remise des prix, plusieurs investisseurs sont venus nous voir ! Le prix Genopole nous donne une visibilité qui va nous être d’une grande utilité pour notre seconde levée de fonds en 2016, destinée au financement du lancement commercial ».
 
Naceur Tounekti, directeur général adjoint de Genopole : « Un prix spécial Potentiel industriel et commercial est décerné à CeleScreen pour récompenser sa technologie, à la fois solide, bien pensée et bien construite, qui résout un problème réglementaire majeur pour l’industrie cosmétique, ce qui lui ouvre déjà les portes de ce secteur ».

 

 

 Concourraient également à la finale du concours trois autres projets innovants 

  • Entomo Farm qui conçoit, fabrique et installe une solution éco-industrielle d’élevage d’insectes :

  • GreenTropism qui révolutionne l’usage des spectromètres pour des analyses instantanées de la matière organique :

 

  • StevLife qui produit un nouveau Stevia au goût non amer offrant une alternative à l’aspartame :

 

 

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A propos de Genopole :

Biocluster français dédié à la recherche en génétique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à l’environnement, Genopole rassemble 81 entreprises de biotechnologies, 20 laboratoires de recherche, 21 plates-formes technologiques mutualisées ainsi que des formations universitaires (université d’Evry-Val-d’Essonne). 

Depuis les débuts de Genopole, 147 sociétés ont été accompagnées par Genopole 

Genopole est essentiellement financé par le Conseil régional d’Ile-de-France (30%), le Conseil départemental de l’Essonne (26,5%) et l’Etat (15,7%).

 

 

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