L'insertion des diplômés d'écoles d'ingénieurs s'améliore en 2012

L'insertion des diplômés d'écoles d'ingénieurs s'améliore

 

L’édition 2012 de l’enquête sur l’insertion des jeunes diplômés des grandes écoles vient de paraître. Elle a été réalisée par la Conférence des grandes écoles (CGE) et ses conclusions laissent envisager un avenir prometteur pour ces jeunes ingénieurs : leur taux d’emploi à la sortie de l’école s’améliore et les salaires augmentent par rapport à la promotion précédente.

Les diplômés d’écoles d’ingénieurs sont relativement épargnés par la crise économique. Les grandes écoles disposent d’un important réseau professionnel qui met le pied à l’étrier d’un grand nombre de ces jeunes. Ils sont nombreux à terminer leurs études avec un emploi trouvé avant l’examen final. Si les diplômés d’écoles d’ingénieurs sont peu touchés par le chômage, c’est parce qu’ils sont souvent choisis avant les autres. Ils sont réputés pour avoir une grande adaptabilité et être très travailleurs.

 

Le diplôme d’une grande école : une protection contre le chômage

> Les diplômés d’écoles d’ingénieurs profitent du réseau de leur école

L’enquête de la CGE confirme le rôle essentiel de la relation des écoles avec le monde du travail : 84,1 % des jeunes diplômés qui sortent d’une école d’ingénieur, et sont salariés au début de l’année 2012, ont signé leur contrat avant la fin de leurs études. Parmi ces ingénieurs, 45 % ont utilisé les ressources offertes par l’école : service d’insertion, mise en relation avec des anciens de l’école, forums emploi… Le stage de fin d’étude se transforme en emploi pour 28 % des étudiants.

Contrairement à ce que l’on s’imagine parfois, seuls 10 % des diplômés d’une école d’ingénieurs trouvent leur premier emploi grâce à leur réseau personnel.

> Une amélioration du taux d’emploi des diplômés d’écoles d’ingénieurs

Après que la crise ait fait baisser le nombre de recrutement, la reprise amorcée en 2011 se vérifie à nouveau. Seuls 13 % de jeunes diplômés cherchaient un emploi au début de l’année 2012.

69,2 % des ingénieurs de la promotion 2011 étaient en activité professionnelle au premier trimestre 2012. C’est moins que pour les diplômés d’école de commerce et de management, mais c’est parce qu’ils continuent plus souvent leurs études.

> Les diplômés d’écoles d’ingénieurs ont des emplois stables

Sortir d’une école d’ingénieur permet de décrocher un CDI pour 80,2 % de ceux qui l’ont tenté. Là aussi, la crise semble glisser sur les jeunes diplômés : le taux de CDI est en augmentation par rapport à la promotion précédente. La stabilité des emplois n’est pour autant pas revenue à la situation d’avant la crise.

Un petit bémol s’impose : 24 % des femmes ingénieurs sont en CDD, soit le double des hommes.

 

De meilleurs salaires pour les diplômés d’écoles d’ingénieurs

Après avoir connu une baisse, les salaires augmentent eux aussi. Les jeunes diplômés gagnent en moyenne 4 % de plus que la promotion précédente. Le salaire moyen annuel brut des jeunes ingénieurs est de 36 400 € contre 34 800 € pour la promotion précédente.

> Pas d’écart de salaire homme-femme

À première vue, il y a des écarts de salaires entre les hommes et les femmes. Une femme ingénieure gagne en effet en moyenne 2800 € de moins qu’un homme ingénieur. Cela tient en réalité aux choix de carrière réalisés par les jeunes diplômées.

Les femmes choisissent en effet des secteurs moins rémunérateurs. Elles vont volontiers dans des écoles de chimie, d’agroalimentaire, qui mènent à des secteurs où les salaires sont plus bas qu’ailleurs. Dans un même secteur, elles choisissent aussi parfois les métiers les moins rémunérateurs. Dans le secteur BTP, par exemple, elles choisiront de travailler dans la conception plutôt que dans la construction, ce qui paie moins.

Malgré tout, on constate qu’à métier égal, le salaire est égal. Les différences de salaires se feront au fil de la carrière et des choix qui seront faits.

 

Secteurs qui recrutent les diplômés d’écoles d’ingénieurs

Le premier secteur de recrutement pour les ingénieurs est celui de l’industrie des transports. En effet, 19 % des jeunes diplômés s’y retrouvent. Le secteur BTP suit, avec 11,7 % des recrutements. Enfin, le secteur de l’énergie a trouvé une place pour 10,2 % des jeunes ingénieurs.

Un fait notable révélé par l’enquête montre que la tendance des entreprises à externaliser se confirme. Cette année, 16,5 % des ingénieurs ont trouvé un poste dans un bureau d’études ou une société de conseil.

 

Des diplômés qui poursuivent leurs études

De nombreux ingénieurs choisissent de poursuivre leurs études. 16 % d’entre eux suivent cette voie. Une bonne partie d’entre eux s’intéresse à la recherche. Cela s’explique en partie par la sensibilisation menée par les écoles sur l’aspect essentiel de la recherche. 

 

Des diplômés qui voyagent relativement peu

Les jeunes issus d'une école d'ingénieurs sont moins envoyés à l’expatriation que les diplômés des écoles de commerce. Seuls 9,7 % d’entre eux obtiennent un premier poste à l’étranger, quand les jeunes issus des écoles de commerce sont 18,2 % à le faire.

Bien souvent, ils devront patienter un an ou deux pour obtenir un poste ailleurs. Mais ils ne partiront pas très loin : la Suisse est la première des destinations, suivie du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Les expatriés sont plutôt satisfaits de leurs conditions de travail et de leurs revenus.

 

A lire également

> L'insertion des jeunes diplômés d'écoles de commerce en 2012.

 

Pour aller plus loin

> Téléchargez l'intégralité de l'enquête de la Conférence des Grandes Écoles.

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