Participation de l'EPF à la journée nationale « Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin »

Participation de l'EPF à la journée nationale  « Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin »

 

Sciences de l’ingénieur au féminin :

une journée pour sensibiliser les jeunes filles aux métiers scientifiques

 

Participation de l'EPF à la journée nationale  « Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin »

Le 20 novembre dernier, les associations « Elles bougent » et « UPSTI » (Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles) ont lancé ensemble la seconde édition de la journée nationale « Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin » dans de nombreux collèges et lycées partout en France, avec la participation de l’EPFRetour sur une journée enrichissante

 

 

La journée nationale « Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin » s'inscrit dans un programme commun de sensibilisation des jeunes filles aux métiers scientifiques et techniques comme ceux de l'ingénierie.

Elle a plusieurs objectifs :

  • sensibiliser les jeunes collégiennes et lycéennes aux carrières scientifiques et technologiques au travers des témoignages d'ingénieures, techniciennes et élèves ingénieures ;
  • les informer sur la variété des métiers et des parcours de formation menant aux emplois d’ingénieur-e ;
  • susciter des vocations pour des métiers d’avenir dans l’industrie, sources d’innovations technologiques ;
  • leur donner de l’ambition dans leur parcours professionnel.

 

L’EPF, membre actif de l’association « Elles Bougent », a participé à cet évènement : plusieurs étudiantes se sont rendues dans des établissements en région parisienne, à Reims ou encore à Montpellier pour témoigner auprès de collégiennes et lycéennes de leur choix d’intégrer une école d’ingénieurs.

 


Témoignagnes de Fanny Chapirot et d'Émilie Cauquil, élèves en 1ère année sur le campus de l'EPF Montpellier qui étaient au collège "les Aiguerelles" à Montpellier

Fanny Chapirot

Émilie Cauquil

 

 

Comment s’est déroulé cet après-midi du 20 novembre ?

Fanny Nous étions un groupe de marraines constitué de 2 étudiantes de l’EPF et 5 femmes ingénieures (de 28 à 40 ans) dans le domaine de l’informatique ou du bâtiment et nous sommes intervenuesauprès de classes de 4ème et 3ème pour leur présenter la carrière d’ingénieur-e et la diversité des métiers qui en suivait.

Emilie J'ai tout d'abord partagé avec enthousiasme mon expérience en tant qu'élève d'EPF mais surtout de façon plus générale, en tant qu'élève en école d'ingénieur-e-s. Puis j'ai proposé une discussion sur la définition du métier d'ingénieur-e, et sur la place des femmes dans les métiers scientifiques. La plupart des élèves ont joué le jeu.

 

Avez-vous donné des conseils à ces jeunes filles pour le futur choix de carrière ?

Fanny : Oui, de choisir une carrière d’ingénieure si les sciences, la technologie et l’innovation les intéressaient et si elles avaient envie par ailleurs de partir travailler à l’étranger.

Emilie : Le principal conseil que je leur ai donné est de ne pas hésiter à avoir de l'ambition : ne s'interdire aucune profession réputée masculine.

 

Est-ce que les collégiennes/lycéennes sont venues vous poser des questions ?

Fanny : Oui, notamment au sujet du nombre d’années d’études, est-ce qu’il est réellement possible de combiner carrière d’ingénieur et vie de famillepour une femme, est-ce qu’il faut être forte en maths…

Emilie : Certaines questions auxquelles je me souviens avoir répondu : « Comment fait-on pour devenir ingénieure ? » « Y a-t-ilplusieurs cursus possibles ? » « Est-ce que c'est plus dur que de faire médecine ? » « Quel est la différence entre prépa et prépa intégrée ? » « Quand as-tu su que tu voulais être ingénieure ? » « Faut-il forcément être bilingue en anglais ? Peut-on voyager en faisant ce métier ? » « Est-ce que je suis obligée de faire S pour intégrer une école d'ingénieur ? »…

 

Que retenez-vous de cet évènement ?

Fanny : Ce fut un évènement très instructif, autant pour ces jeunes filles que pour moi, car j’ai pu rencontrer des ingénieures qui travaillaient dans la région de Montpellier et j’ai vraiment pu discuter avec elles de leur métiers respectifs et de leur place en entreprise.

Emilie J'ai trouvé cet après-midi très enrichissant pour les élèves et pour moi-même. Elles connaissaient très mal le métier d'ingénieur-e et les études pour y parvenir. Je pense que nous avons permis d'effacer certains préjugés qu'elles avaient. J'espère que mon témoignage s'il n'a pas fait naître une vocation, a au moins aiguisé leur curiosité sur les écoles d'ingénieur. 

 

Source : Les actualités de l'EPF

 

 

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