Les mille et une vertus du mode projet de l'UTBM

Les mille et une vertus du mode projet de l'UTBM

 

Former une équipe, se répartir les missions, planifier, concevoir, dessiner, calculer, dimensionner, maquetter… À l’UTBM, ces jeux de rôles sont proposés aux étudiants durant tout leur cursus. Un mode d’apprentissage extrêmement riche puisqu’il flirte en permanence avec la réalité du quotidien d’un ingénieur.

Elle fait partie de la vingtaine d’étudiants du département de formation en Ergonomie, design et ingénierie mécanique (EDIM), venus vendredi 17 janvier soutenir en grand amphi leur projet de travail opérationnel type « start-up ». Environ quatre-vingt étudiants s’y sont frottés lors de ce dernier semestre, dont une large majorité à la demande d’un industriel.

La jeune fille devait présenter le projet de conception d’un produit (un réfrigérateur), qui l’a occupé avec trois autres étudiants durant ce dernier semestre.

C’est bien l’objectif de ces projets proposés dans de nombreuses unités de valeur tout au long du cursus d’ingénieur : inscrire les jeunes étudiants dans une démarche d’ingénierie calquée sur la réalité de terrain.

 

Autonomes comme de vrais ingénieurs

Au sein du département EDIM, ce sont plus d’une centaine de projets qui émergent des groupes d’étudiants à chaque fin de semestre. Initiés par des enseignants-chercheurs en contact avec l’industrie mais aussi à la demande directe d’entreprises, certains seront peut-être un jour directement exploitables. Comme cet avion taxi léger et ultra-rapide présenté le même jour, le Mosquito 200.

 

 

Le vrai « plus », c’est que ces projets constituent une sorte de sas avant la vie active. Les cinq concepteurs du Mosquito l’ont bien compris.

Les concepteurs du Mosquito et Hugues Baume leur enseignant-tuteur

Travail en équipe et en autonomie incontournable, comme le confirme Hugues Baume, leur enseignant-tuteur qui dirige la filière DIC (Design industriel et conception).

 

Proposer des projets lucides

Que l’on soit en prise directe avec un industriel ou non, que l’on travaille à améliorer l’accessibilité d’un porte-vélo de toit, sur un stepper de salle de fitness ou encore sur la conception d’une voiture hédoniste qui s’inspire de la mythique Bugatti type 35, ne change rien à l’intérêt du projet.

Groupe qui n’a d’ailleurs pas hésité à faire tester par six pilotes d’avion, dont deux pilotes de chasse et un commandant de bord d’Airbus A320, l’ergonomie, le confort et les différentes fonctionnalités du cockpit et de la cabine sur la plate-forme de réalité virtuelle PREVERCOS.

Les erreurs que font les étudiants sont également formatrices.

Ce mode d’apprentissage a apparemment un goût de « reviens-y ». À la fin de sa soutenance, Maxime Javit était encore en mode projet. Celui du 4L Trophy qu’elle va réaliser début février. Quand il n’y en a plus, il y en a encore…

 

Un article de Camille Pons
Crédits photos : Francois Jouffroy / UTBM
Crédits vidéo : Samy Libsig / UTBM

 

> A visiter : UTBM : Université de Technologie de Belfort-Montbéliard

 

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