Plant Breeding : nouveau master à LaSalle Beauvais

Ouverture d'un nouveau master à LaSalle Beauvais :

«  Plant Breeding »

pour répondre aux défis agricoles de demain

 

LaSalle Beauvais ouvre un nouveau master « Plant Breeding » consacré à l'amélioration des plantes et la création variétale. Son objectif est de former des sélectionneurs de terrain : des développeurs capables de comprendre et de gérer les transversalités scientifiques et techniques nécessaires entre les biotechnologies, l'agronomie, la biologie végétale, la génétique, la règlementation et les marchés.

Cette formation a été conçue en partenariat avec les entreprises de semences et les industries agroalimentaires, ainsi qu'avec l'université de Gent en Belgique : interventions de professionnels, visites d'entreprises et cours hors les murs font partie intégrante du programme. Début des cours en septembre 2014.

 

Dans un contexte de hausse de la demande d'aliments pour l'homme et l'animal, de la demande de biocarburants et d'une recherche de croissance durable de la productivité agricole, le master Plant breeding apporte une réponse par la génétique végétale et l'amélioration des plantes.

L'élaboration de variétés végétales plus productives, plus résistantes aux maladies ou aux conditions agro-climatiques extrêmes et plus adaptées aux qualités recherchées est une solution adaptée à la hausse annoncée des besoins.

 

Le programme du master

Ce master, enseigné entièrement en anglais, s'effectue sur 2 ans, temps nécessaire pour acquérir les savoirs couvrant tout le champ d'activité d'un sélectionneur moderne maîtrisant l'amélioration conventionnelle ouverte sur les nouvelles technologies, au total : 12 mois de cours et 10 mois de stage rémunéré.

Au cours de la 1ère année du master à LaSalle Beauvais, les étudiants sont rompus aux outils actuels du sélectionneur, à la génétique végétale, auphénotypage, à la production de semences, à la règlementation et à la propriété intellectuelle.

La seconde année de la formation, dispensée à la faculté de bio-engineering de l'université de Gent, vise à former les futurs sélectionneurs aux techniques modernes apportées par la bio-informatique, la biologie moléculaire et la biologie cellulaire.

 

Dès la 1ère année, les étudiants doivent réaliser chacun une mise en pratique d'un cas concret travaillé en mode projet jusqu'à sa soutenance en fin de 2e année.

 

Ce Master Plant breeding est labellisé par les Pôles de compétitivité Industries et Agro-ressources, et Céréales Vallée. Il a reçu également le soutien de l'International Seed Federation (ISF) et de la Communauté internationale des obtenteurs de plantes ornementales et fruitières à reproduction asexuée (CIOPORA), ainsi que celui de Marc Van Montague, lauréat 2013 du World FoodPrize.

 

Les profils formés :

  • Sélectionneur végétal pour le management scientifique et technique des programmes de sélection à buts commerciaux 
  • Responsable d'expérimentation
  • Responsable de partenariats de R&D
  • Chercheur dans l'amélioration des plantes
  • Chercheur dans la production de semences

 

Les secteurs de recrutement  de ces futurs sélectionneurs capables d'animer et de coordonner des équipes pluridisciplinaires :

  • les groupes semenciers ont besoin de sélectionneurs opérationnels et capables d'organiser leur activité en intégrant toutes les étapes, jusqu'à la consommation.
  • les firmes agroalimentaires, pour sécuriser leur marché face aux évolutions climatiques, aux risques inhérents à une faible biodiversité de leurs sources mais pour obtenir des qualités spécifiques propres à leur activité industrielle.
  • les instituts publics ou semi-publics, pour le maintien de la recherche sur l'amélioration variétale, et dans certains cas pour l'amélioration d'espèces importantes en termes de sécurité alimentaire ou pour le maintien de la biodiversité des sources alimentaires.
  • les grandes coopératives, pour l'évaluation et l'amélioration des conduites agricoles associées à chaque variété
  • le secteur des agro-ressources, pour répondre à l'accroissement des besoins énergétiques, de la chimie des textiles, des matériaux de construction...

Profils de candidats (Master 1 ou formation continue), coût de la formation, modules d'enseignements, dépôt des candidatures dès à présent et jusque fin avril : davantage d'information sur notre site internet.

 

Le contexte international

L'Illinois Plant Breeding Center fait l'analyse suivante sur son site internet (http://plantbreeding.illinois.edu/Why_Choose_A_Career_In_Plant_Breeding.html) : D'ici 2020, il y aura un besoin, pour les entreprises américaines, de 1430 cadres formés au « Plant Breeding » et de niveau Master au Doctorat, soit 110 par an. Moins de 66% de ces scientifiques de terrain sont actuellement formés par les principales institutions universitaires américaines contribuant à leur formation.

It is estimated that there are approximately 2200 plant breeders in the U.S.  Assuming that half of them will retire in the next 10-15 years and also assuming a 15% rate of job growth in the seed industry, 1,430 new graduates holding a Ph.D. and/or M.S. in Plant Breeding may be needed by 2020, an average of 110 per year.  Less than 66 percent of the estimated 110 new entry level Ph.D./M.S. plant breeders needed per year to fill U.S. job vacancies are being produced by the eight primary U.S. institutions contributing to this pool.

L'activité des firmes de semences, au niveau planétaire, est évaluée à près de 40 milliards de dollars par an et augmente de 3-5% par an. En 2011-2012, le chiffre d'affaires des entreprises établies en France atteint 2,95 milliards d'euros (http://www.gnis.fr/index/action/page/id/25). L'activité semencière française représente ainsi 8,5% de l'activité mondiale (juste après les États-Unis).

 

> A visiter : Institut Polytechnique LaSalle Beauvais

 

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