IPSA présente son 4e observatoire des métiers de l'air et de l'espace

IPSA - École d'ingénieurs de l'air et de l'espace

Résultats du 4e Observatoire des Métiers de l’Air et de l’Espace IPSA / IPSOS

Mardi 20 juin, l’IPSA a présenté au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget les résultats de son 4e Observatoire des Métiers de l’air et de l’espace, réalisé en partenariat avec IPSOS.

Depuis 2017, cette enquête est conduite tous les deux ans auprès de 200 dirigeants d’entreprise du secteur aéronautique et spatial, elle a pour objectif d’évaluer les perspectives de recrutement et les attentes des entreprises en termes de compétences.

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE l’OBSERVATOIRE 2023

Des besoins fortement accrus en recrutement

91% des entreprises interrogées sont très optimistes sur la reprise et la croissance du secteur, et 83% d’entre elles sur leur capacité à recruter. Les profils recherchés sont autant des ingénieurs, des techniciens supérieurs que des opérateurs et mécaniciens. 

L’intérêt des entreprises pour les bachelors technologiques enregistrent une progression notable de 19 points en 2 ans. Cet engouement montre un besoin en manager technique intermédiaire dans la filière.

Emergence de nouvelles compétences et de nouveaux métiers

Parmi les besoins prospectifs des entreprises, ces quatre métiers d’ingénieur sont en tête du classement : ingénieur méthodes / industrialisation process, ingénieur de production, ingénieur cybersécurité aérospatiale et ingénieur en intelligence artificielle. 

Comme il y a deux ans, de nombreux autres métiers ressortent également parmi les réponses à l’enquête, démontrant un riche panel de talents nécessaires à la filière.

Les qualités attendues sont assez proches des précédentes enquêtes de l’Observatoire : l’esprit d’initiative et la capacité d’adaptation arrivent en tête, suivi d’une bonne capacité à s’intégrer à une équipe et à progresser dans l’entreprise.

Pour la première fois, une nouvelle compétence a été introduite dans l’enquête : la connaissance des enjeux socio-environnementaux et des leviers technologiques pour y faire face. 85% des entreprises considèrent que leurs jeunes diplômés ingénieurs répondent à leurs attentes dans ce domaine.

Un contexte international et climatique qui fait apparaitre de nouveaux besoins 

Les enjeux majeurs lié aux bouleversements technologiques, au défi climatique et au contexte des relations internationales transforment les métiers du secteur aéronautique et spatial.

Par exemple, l’usage des drones a bénéficié de récentes améliorations technologiques liées au conflit ukrainien. Elles pourraient être mises à profit par l’ensemble des secteurs de l’économie (selon 75% des répondants).

Par ailleurs, 95% estiment que la filière aura besoin de compétences nouvelles pour relever le défi climatique, dont notamment la maîtrise des nouvelles énergies et de l’éco-conception.

Les enjeux environnementaux au coeur des préoccupations du secteur et moteurs d'évolution

Le défi d’un transport aérien plus durable est totalement intégré par les dirigeants interrogés (97%).

Les leviers technologiques qui émergent pour faire face à ces enjeux climatiques sont pour trois d’entre eux d’ordre énergétique : l’hydrogène (56%), les énergies de propulsion basées sur l’hybridation de ces technologies (42%) et l’électricité (33%). Mais l’éco-conception et le recyclage des matériaux apparaissent comme une alternative intéressante pour 49% des répondants.

Les évolutions technologiques prioritaires les plus porteuses d’emploi pour les futurs programmes aéronautiques ont évolué depuis la dernière enquête, et font apparaître deux nouvelles expertises : les nouvelles énergies de propulsion (37%) et les technologies liées à la réduction des effets non CO2 (32%). L’intelligence artificielle (31%) et l’avion électrique (29%) ressortent également fortement. 

Dans ce contexte, les domaines qui nécessiteront le plus de recrutements dans les années à venir forment un trio de tête serré : recherche et développement (43%), production (42%), et bureaux d’études (40%).

Une "révolution" qui ne pourra pas se faire sans une mobilisation  

Le secteur aérien a intégré le défi climatique et il est en train d’effectuer sa mue.  Mais les avis sont très partagés sur la route à prendre à horizon 2030 : 57 % penchent pour une technologie de rupture avec un mode de propulsion décarboné comme l’hydrogène, l’électrique ou l’hybride (finalement un peu à l’image du secteur automobile). Mais 43% sont pour une amélioration de l’existant avec des appareils qui utiliseraient encore du kérosène, puis progressivement des carburants durables (Sustainable Air Fuels – SAF).

Les acteurs du secteur aéronautique considèrent à 95% qu’il demeure des efforts supplémentaires à fournir afin d’accélérer la réduction de l’impact environnemental de leur activité. Et toujours pour 95% des dirigeants interrogés, il faudrait un engagement rapide et fort de l’Etat et des pouvoirs publics autour d’une feuille de route commune.

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